jeudi, mars 29, 2018

samedi, octobre 05, 2013

Exposition Lucien Fontanarosa chez Bernheim-Jeune à Paris du 10 octobre au 2 novembre 2013

 Une fenêtre s'entrouvre sur les toiles exposées à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris : 
la féérie et la virtuosité de Lucien Fontanarosa apparaissent,
dans une grande variété de sources d'inspiration,
de la Bretagne à Venise, des bords de Marne aux abords de Paris,
des fruits d'une nature morte à des personnages méditatifs...
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Inauguration le mercredi 9 octobre 2013 à 17h 
Exposition du 10 octobre au 2 novembre 2013
Galerie Bernheim-Jeune
83 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris - Métro Franklin Roosevelt
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copyright Lucien Fontanarosa (1912-1975)

mercredi, octobre 02, 2013

Inauguration de l'exposition Lucien Fontanarosa - Galerie Bernheim-Jeune à Paris - 9 octobre 2013

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Le mercredi 9 octobre 2013 de 17h à 20h
Inauguration de l'exposition Lucien Fontanarosa
dans le cadre du centenaire de la naissance du peintre.
Galerie Bernheim-Jeune
83 rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris
Métro : Franklin-Roosevel
http://bernheim-jeune.com/fontanarosa
 

Centenaire de la naissance de Lucien Fontanarosa - Soirée exceptionnelle le 11 octobre 2013 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne à Paris


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Le 11 octobre 2013 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne à Paris,
Frédérique, Patrice et Renaud Fontanarosa
consacre une soirée exceptionnelle musicale et poétique
en hommage à leur père Lucien Fontanarosa (1912-1975)
dans le cadre du centenaire de sa naissance.
Le Trio Fontanarosa est entouré de Bruno Rigutto, piano, Lambert Wilson, Les Trilles du diable, Nemanja Radulovic, violon, ...
Au programme, de rares poèmes de Michel Nicoletti (1937-1981).

mardi, août 06, 2013

A suivre : la chaîne vidéo officielle Lucien Fontanarosa sur Dailymotion

Une sélection de vidéos
sur l'oeuvre du peintre Lucien Fontanarosa
selon plusieurs thématiques
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Vendredi 11 octobre 2013 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne à Paris - Soirée Fontanarosa

Dans le cadre du centenaire de la naissance de Lucien Fontanarosa
Soirée musicale et poétique
le vendredi 11 octobre 2013 à Paris
avec le Trio Fontanarosa
(Patrice Fontanarosa, violon, Frédérique Fontanarosa, piano, Renaud Fontanarosa, violoncelle)
Lambert Wilson
Bruno Rigutto
Les Trilles du diable & Nemanja Radulovic
... à suivre ...
réservations obligatoires, ouvertes dès maintenant
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© Lucien Fontanarosa

dimanche, septembre 18, 2011

Lucien Fontanarosa et La guerre des boutons

copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)
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En 1964, Lucien Fontanarosa illustre le roman de Louis Pergaud "La guerre des boutons".

dimanche, juin 05, 2011

Lucien Fontanarosa et Ernest Hemingway : "Pour qui sonne le glas?" 1965











 copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)

Archives Association Lucien Fontanarosa


Lucien Fontanarosa illustre en 1965 "Pour qui sonne le glas?" d'Ernest Hemingway aux Editions André Sauret - Monte Carlo. Une édition rare, pour collectionneur,
dont une série limitée sur Arches.

dimanche, mars 20, 2011

Lucien Fontanarosa années 1940 et 1950 - Collection en vente à Paris le 1er avril 2011


copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)

copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)


copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)



copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)
copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)
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Une importante collection particulière est présentée aux enchères par l'étude PIASA le vendredi 1er avril 2011 à Paris, à Drouot-Richelieu.

Représentative de l'école figurative française apparentée à l'Ecole de Paris et composée de personnalités aussi différentes que Lucien Fontanarosa, Robert Humblot, Roger Chapelain-Midy, cette collection comporte un ensemble de paysages de la fin des années 1940 et du début des années 1950 (vues de Bretagne, vues de Toscane, environs de Paris et Picardie, Parc des Buttes Chaumont à Paris,...) et de compositions sur le thème de la Musique caractéristiques de la période d'après-guerre de Lucien Fontanarosa (1912-1975).

samedi, novembre 06, 2010

Lucien Fontanarosa années 1930, à la recherche d'oeuvres rares

copyright Lucien Fontanarosa

copyright Lucien Fontanarosa copyright Lucien Fontanarosa

copyright Lucien Fontanarosa
copyright Lucien Fontanarosa
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Dans les années 1930, Lucien Fontanarosa effectue plusieurs séjours au Maroc, où la lumière exalte sa palette, en Espagne et en Italie. Il ressort de cette période de sa production, considérée comme sa première, des oeuvres rares, difficiles à trouver sur le marché de l'art.
A découvrir, quelques tableaux chez Bernheim-Jeune à Paris :

samedi, mars 13, 2010

Lucien Fontanarosa à Paris : Fresque à l'Ecole Estienne

© Copyright Lucien Fontanarosa (1912-1975)
Archives Association Lucien Fontanarosa

L'Ecole Estienne à Paris, abrite l'une des plus importantes fresques réalisées par Lucien Fontanarosa (1912-1975) en 1961.

Pour plus de renseignements : http://www.ecole-estienne.fr

dimanche, janvier 03, 2010

4 janvier 2010 : Hommage - Albert Camus par Lucien Fontanarosa

© Copyright Lucien Fontanarosa (1912-1975)
Archives Association Lucien Fontanarosa

Illustration originale de Lucien Fontanarosa pour l'Etranger d'Albert Camus,
paru au Livre de Poche en 1959
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A l'occasion du 50ème anniversaire de la mort d'Albert Camus, le 4 janvier 1960
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vendredi, janvier 02, 2009

31 janvier 2009 : fin d'une longue vie pour le billet de 100 francs français "Delacroix" réalisé en 1965 par Lucien Fontanarosa






copyright Lucien Fontanarosa

Le billet de 100 francs français émis par la Banque de France en 1965 et représentant Delacroix sous la plume de Lucien Fontanarosa (1912-1975), ne sera plus échangeable au-delà du 31 janvier 2009.

Issu de la série de billets émis par la Banque de France dans les années 1960, consacrée à de grands personnages de l’histoire de France et réalisés par Lucien Fontanarosa ( avec le Pascal de 500 francs en 1964, le Quentin de la Tour de 50 francs en 1967, le Berlioz de 10 francs en 1969), ce billet de banque français, dont la durée de vie fut l’une des plus longues, aura véhiculé l’un des aspects du talent d’illustrateur du peintre durant une quarantaine d’années. Les plus beaux exemplaires en état neuf font l’objet de recherche par les numismates et les collectionneurs.

samedi, novembre 29, 2008

Exposition Carzou chez Bernheim-Jeune à Paris jusqu'au 24 décembre 2008

Guy-Patrice Dauberville présente une exposition " Jean Carzou " chez Bernheim-Jeune 83, Faubourg Saint-Honoré à Paris 8ème.
Des toiles majeures du peintre disparu en 2000 sont présentées en cette galerie prestigieuse, invitant à un voyage onirique.

En parallèle, collectionneurs et amateurs peuvent acquérir des toiles de Lucien Fontanarosa (1912-1975) représentant des paysages de la région parisienne, de Bretagne ou d'Italie, et de jeunes musiciens.
http://www.bernheim-jeune.com/artists_fontanarosa.html

samedi, septembre 15, 2007

Lucien Fontanarosa et la Musique

photo © Copyright Association Lucien Fontanarosa

Dans le cadre de l'exposition collective "Musique Maestro", la Galerie Eric Baudet expose une sélection exclusive d'oeuvres de Lucien Fontanarosa (tableaux et lithographies) sur le thème de la Musique et de la Danse.
jusqu'au 6 octobre 2007

du mardi au samedi de 14h à 19h30 - 121 avenue Foch 76600 Le Havre

Renseignements : 02 35 42 32 44 - gale.baudet@wanadoo.fr
avec le concours de l'Association Lucien Fontanarosa





samedi, juin 09, 2007

Cité des Fleurs à Paris - 1907-2007


Du 22 au 24 juin 2007, l'Association de la Cité des Fleurs à Paris, dans le 17ème arrondissement, fête son centenaire.
Les 22, 23 et 24 juin : exposition au 44 Cité des Fleurs des artistes ayant vécu dans cette célèbre voie privée.
Le Dimanche 24 juin à 17h : concert à l'Eglise Saint-Joseph des Epinettes (entrée gratuite) avec la participation de Frédérique Fontanarosa, pianiste, et de Renaud Fontanarosa, violoncelliste.
Lucien Fontanarosa (1912-1975) et Annette Faive (1911-1988), artistes peintres, eurent leur atelier Cité des Fleurs de 1964 à 1988.
photo copyright Loeber-Bottero

dimanche, janvier 07, 2007

Au revoir au « Pascal » de Lucien Fontanarosa en février 2007




copyright Lucien Fontanarosa

Le billet de 500 francs français émis par la Banque de France en 1968 et représentant Pascal sous la plume de Lucien Fontanarosa, ne sera plus échangeable au-delà du 28 février 2007.

Durant une trentaine d’années, ce billet, dont la durée de vie fut particulièrement longue, aura véhiculé le style du peintre Lucien Fontanarosa dans son talent d’illustrateur.

mardi, septembre 12, 2006

Soirée Fontanarosa au Théâtre des Champs Elysées - Paris - 22 septembre 2006

 photo Michel Labelle
copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)



Le vendredi 22 septembre 2006 à 20 heures

Les artistes peintres Lucien FONTANAROSA (1911-1975) et Annette FAIVE (1912-1988) ont engendré une hallucinante famille de musiciens, Patrice, le violoniste, Frédérique, la pianiste, Renaud, le violoncelliste.
Patrice, et son épouse, la harpiste Marielle Nordmann, ont eu trois enfants, Guillaume, violoniste et membre du groupe Illico, Stéphanie et Virginie, toutes deux pianistes.
Cette soirée rassemble tous les musiciens de la famille Fontanarosa et associe également Cécile Besse, pianiste, nièce de Frédérique Fontanarosa et fille de la claveciniste Brigitte Haudebourg, et Aurélie Loilier, soprano, cousine de Patrice, Frédérique et Renaud Fontanarosa.

Les réservations peuvent être effectuées sur http://www.fnacspectacles.com/ (Fontanarosa)
et auprès du Théâtre des Champs Elysées par téléphone au 01 49 52 50 50
et par internet www.theatrechampselysees.fr

Programme de la soirée FONTANAROSA

Joseph HAYDN
Trio pour piano violon et violoncelle
Patrice (violon), Frédérique (piano) er Renaud (violoncelle) Fontanarosa
Edward GRIEG
Deux valses à quatre mains pour piano
Frédérique Fontanarosa et Cécile Besse (piano)
Vincenzo BELLINI
i Capuleti e i Montecchi, Giulietta: "Oh! quante volte"
Giacomo PUCCINI
La Bohème, Musetta: "Quando men vo"
Antonin DVORAK
Rusalka, Romance à la lune de Rusalka :"Mesicku"
Aurélie Loilier (soprano) et Stéphanie Fontanarosa (piano)
Giuseppe VERDI arrangement Marc Olivier DUPIN
La Traviata
Patrice (violon) et Stéphanie Fontanarosa (piano)
FRANZ SCHUBERT
Andante con motto du TRIO n°2 en mi bémol majeur (op100, D 929)
Patrice (violon), Frédérique (piano) et Renaud (violoncelle) Fontanarosa
Bela BARTOK
Trois duos pour deux violons
Patrice et Guillaume Fontanarosa (violons)
Augustin BARRIOS
Allegro
Francisco TARREGA
Recuerdos de la Alhambra
Karl OBERTHUR
Le Sylphe
Marielle Nordmann (harpe)
ILLICO
Trop français, l’Appareil, Magic Orchestra, in Memoriam
Cyril Giroux (chant),Guillaume Fontanarosa et Frédéric Dessus (violons),Bertrand Causse (alto) et Anne Causse (violoncelle)
Franz SCHUBERT
Sérénade pour harpe et piano
Marielle Nordmann et Virginie Fontanarosa
Albert LAVIGNAC
Galop pour huit mains sur un piano
Frédérique, Virginie, Stéphanie Fontanarosa et Cécile Besse (piano)
Franz SCHUBERT
Ave Maria
Version pour soprano, harpe, huit mains sur un piano, trois violons, un alto, deux violoncelles….

lundi, juin 05, 2006

Lucien Fontanarosa (1912-1975) chez Bernheim-Jeune à Paris

copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)

 photo © Copyright Association Lucien Fontanarosa - ADAGP


Tandis que Jacques Renoir, photographe, arrière-petit-fils du peintre Auguste Renoir, expose du 1er au 24 juin 2006 une série intitulée "Empreintes" dans les salles Josse et Claude de la Galerie Bernheim-Jeune, un ensemble d'oeuvres de Lucien Fontanarosa (grandes compositions, paysages de Bretagne et d'Ile de France, Natures-mortes, Venise) est présentée en cette même Galerie à l'occasion de l'été.

Renseignements : Galerie Bernheim-Jeune 83, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris
Ouverture du mardi au samedi de 10h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h3
http://bernheim-jeune.com/fontanarosa

lundi, janvier 23, 2006

Bernheim-Jeune à Paris poursuit son exposition des œuvres de Lucien Fontanarosa

 copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)

photo © Copyright Association Lucien Fontanarosa - ADAGP

Bernheim-Jeune poursuit son exposition des œuvres de Lucien Fontanarosa, en présentant une sélection d’œuvres importantes suite au 30ème anniversaire de la disparition du peintre célébré en 2005.


« … Des propositions d’une grande liberté, d’une fraîcheur de tons, qui n’excluent pas la rêverie. Ses modèles revêtent des costumes d’une autre époque pour déjouer le temps. L’Italie est au cœur de sa passion picturale. Elle l’inspire pour des caprices où l’imaginaire infléchit le réel. Ses fêtes vénitiennes dialoguent avec des paysages et des scènes champêtres, nourris des leçons assimilées des Vénitiens et des Espagnols …
Une sensibilité particulière habite ses peintures. L’élargissement de sa palette, exaltant la lumière (réduite à ses débuts à quatre ou cinq tons contrastés posés à plat), émaille ses fonds dès 1952. … » Lydia Harambourg

http://bernheim-jeune.com/fontanarosa

vendredi, novembre 04, 2005

Lucien Fontanarosa : 2005, 30ème anniversaire de la disparition du peintre, Exposition du 10 novembre au 10 décembre 2005 Galerie Bernheim-Jeune Paris

copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)
photo © Copyright Association Lucien Fontanarosa - ADAGP

une sélection de 50 œuvres pour le trentième anniversaire de la disparition du peintre

Galerie BERNHEIM-JEUNE
du 10 novembre au 10 décembre 2005
83 Faubourg Saint-Honoré - 27 Avenue Matignon 75008 PARIS
10h30 à 12h30 - 14h30 à 18h30, sauf dimanche, lundi et fêtes

Inauguration le mercredi 9 novembre 2005 de 18 à 21 heures

Avec le concours de l’Association Lucien Fontanarosa, fondée en 1985.


On retrouvera dans cette exposition exceptionnelle souvenirs de voyage (Espagne en 1934, Maroc en 1935, Venise à partir de 1963, la Bretagne dans les années 1950 & 1960 ), paysages de Paris et de l'Ile de France ( le Canal Saint-Martin, les anciennes fortifications de Paris, Bry sur Marne, Conflans Sainte-Honorine), ainsi que de grandes compositions présentées au Salon des Peintres Témoins de leur Temps à Paris dans les années 1960 et 1970 jamais exposées depuis : «Le chantier de l’autoroute de Marseille», «L'amour», «Les amoureux dans la ville». Les thèmes favoris de Lucien Fontanarosa inspirés de l'Enfance et de la Musique seront également représentés.

Renseignements : Galerie Bernheim-Jeune : 01 42 66 60 31 - 01 42 66 65 03 http://bernheim-jeune.com/fontanarosa

mardi, octobre 18, 2005

Lucien Fontanarosa : regard sur une oeuvre

copyright © Lucien Fontanarosa (1912-1975)
photo © Copyright Association Lucien Fontanarosa - ADAGP

"Le Pré Saint-Gervais et Pantin, vus des anciennes fortifications de Paris"
A la fin des années 1930, successivement de retour du Maroc où il séjourne un an, et d'Italie où il vit deux ans en qualité de pensionnaire de la Villa Médicis, après l'obtention du Premier Grand Prix de Rome en 1936, Lucien Fontanarosa s'interroge sur sa palette et la maîtrise de la couleur. Soucieux de ne pas se laisser envahir par les impressions enivrantes des lumières captées lors de ses voyages, il décide de restreindre sa palette à des tons sourds comme l'on s'astreint à une épreuve. Il ne se libèrera de ce cadre qu'une dizaine d'années plus tard. Une période précise va ainsi se distinguer dans son œuvre peint.
L'atmosphère sombre et contraignante de ces dernières années de la décennie, le conduit à brosser les paysages qui l'environnent dans le nord et l'est de Paris : les canaux dont celui de l'Ourcq, la ceinture de la capitale et ses anciennes fortifications, les bords de Seine et de Marne, les environs des Buttes-Chaumont, …
C'est ainsi qu'il livre sans le vouloir quelques œuvres historiques, témoignages de l'évolution de Paris, espaces le plus souvent vides de toute présence humaine, empreints de secret et de méditation. Des lumières ténues jaillissent dans un chromatisme dont le contraste ira grandissant avec les années. Sa culture picturale, l'héritage des maîtres du passé, de la Renaissance jusqu'au 20ème siècle, qu'il aspire à transmuter, sous-tendent comme des références ou des points d'appui la rigoureuse construction de ses compositions.
Il livre ainsi à l'amateur de peinture, de rares toiles, synthèse des temps et fenêtres sur le monde où pourra vagabonder la pensée.
Est-ce alors si important de reconnaître ici le Pré Saint-Gervais et Pantin au loin, les paysages industriels de cette banlieue de Paris et le premier plan des fortifications, talus où les enfants refont le monde? Dans sa simplicité, il s'agit déjà d'un paysage éternel, peu différent de ses vues de Rome de deux années antérieures : une recherche de sérénité et d'intemporalité, sans gratuité ni séduction facile, habite l'artiste et anime le grand peintre. © Copyright S.L.

"The Pré Saint-Gervais and Pantin, as seen from the old fortifications of Paris"
At the end of the 1930s, following his return from Morocco where he spent a year and from Italy, where he lived for two years as a resident in the Villa Médicis, after being awarded the Premier Grand Prix de Rome in 1936, Lucien Fontanarosa began to wonder about his palette and his ability to master colour. Careful to avoid being overwhelmed by the intoxicating impressions of the light he had soaked up during his travels, he decided to restrict his palette to muted tones as if subjecting himself to a challenge. He would not free himself from this constraint until almost ten years later. As such, a specific period stands out in his painted works.
The sombre and restrictive atmosphere of the closing years of the decade led him to paint nearby landscapes to the north and east of Paris: the canals, including the Ourcq canal, the outer limits of the capital and its old fortifications, the banks of the Seine and the Marne, and the Buttes-Chaumont district and its surroundings…
As a result, he unintentionally gave us several historic works which bear witness to the development of Paris. These spaces, more often than not devoid of all human presence, are infused with a sense of secrecy and meditation. Watery light floods out in a chromatic range, whose contrast will keep growing with the years. His pictorial culture and the heritage of the old masters from the Renaissance to the 20th century, which he yearned to transmute, underpin the rigorous construction of his compositions like so many reference points.
In this way, he gave the art lover rare canvases that are both a reflection of the times and a window on the world where minds are free to wander.
Here then, is it really so important to recognize the Pré Saint-Gervais and Pantin in the distance, or the industrial landscapes of the Paris suburb with the fortifications in the foreground and their embankments where children remade the world? In its simplicity, it has already become an eternal landscape, not that different from his views of Rome two years before: a quest for serenity and timelessness, without gratuitousness or cheap sentiment, lives within the artist and guides the great painter. © Copyright S.L.

contact : Galerie Bernheim-Jeune, Paris  
http://bernheim-jeune.com/fontanarosa

mercredi, septembre 21, 2005

Lucien Fontanarosa (1912-1975) : illustrateur du Livre de Poche

copyright © Lucien Fontanarosa
photo © Copyright Association Lucien Fontanarosa - ADAGP
Lucien Fontanarosa, illustrateur pour le Livre de Poche
de 1951 à 1974

82 couvertures du Livre de Poche
(liste par ordre alphabétique d’auteur)

ARAGON Louis
Les voyageurs de l’Impériale1961
N° 768-769-770
Aurélien
1964
N° 1142 à 1144
BAZIN Hervé
La mort du petit cheval
1955
N° 112
BEAUVOIR Simone de
L’invitée
1962
N° 793-794
BENOIT Pierre
La Châtelaine du Liban
1967, réédité en 1995
N° 82
BERNANOS Georges
La joie
1956
N° 186
Un crime
1957
N° 271
BLOND Georges
Le survivant du Pacifique
1962
N° 799-800
BOULLE Pierre
Un métier de seigneur
1963
N° 981
BRONTË Emily
Les Hauts de Hurle-vent
1995
N° 105
CAMUS Albert
L’étranger
1959
N° 406
CARCO Francis
Rien qu’une femme
1962
N° 444
CELINE Louis-Ferdinand
Voyage au bout de la nuit
1956
N° 147-148
Mort à crédit
1958
N° 295-296
D’un château l’autre
1961
N° 761-762
CESBRON Gilbert
Notre prison est un royaume
1955
N° 100
Les saints vont en enfer
1955
N° 129
Avoir été
1963
N° 1011-1012
Entre chiens et loups
1964
N° 1365
Les innocents de Paris
1967
N° 1570
Une abeille contre la vitre
1969
N° 2379
Traduit du vent
1971
N° 2762
Il suffit d’aimer
1971
N° 2862
Libérez Barabbas
1972
N° 3311
Des enfants aux cheveux gris
1974
N° 4087
CHAMSON André
La neige et la fleur
1962
N° 918-919
CLARKE D. Henderson
Un nommé Louis Beretti
1963
N° 991
DORGELES Roland
Les croix de bois
1956
N° 189-190
DUMAS Alexandre
La Reine Margot
1962
N° 906-907-908
La dame de Monsoreau (tome 1)1962
N° 914-915
La dame de Monsoreau (tome 2)1962
N° 916-917
Les 45 (tome 1)1962
N° 926-927
Les 45 (tome 2)
1962
N° 928-929
FAULKNER William
Sanctuaire
1958
N° 362-363
Lumière d’août1961
N° 753-754-755
GARD Roger Martin du
Jean Barois
1964
N° 1125-1126
GAUTIER Théophile
Le Capitaine Fracasse
1961
N° 707-708
GIBEAU Yves
Allons Z’enfants
1957
N° 236-237
Les gros sous
1959
N° 400-401
GIDE André
Les faux monnayeurs
1956
N° 152-153
Les caves du Vatican1956
N° 183
L’école des femmes1961
N° 664
HEMINGWAY Ernest
Pour qui sonne le glas
1953
N° 28-29
Le soleil se lève aussi1957
N° 220
50 000 dollars1958
N° 333
En avoir ou pas1965
N° 1299
HERIAT Philippe
Les grilles d’or
1962
N° 923-924
HOUGRON Jean
Les asiates
1962
N° 887-888-889
La terre du barbare1963
N° 950-951
Les portes de l’aventure
1964
N° 1257
HUXLEY Aldous
Marina di Vezza
1962
N° 860-861
KERN Alfred
Le bonheur fragile
1964
N° 1236-1237
KOESTLER Arthur
Un testament espagnol
1959
N° 383
LARBAUD Valéry
Fermina Marquez
1960
N° 527
LEROUX Gaston
Le fantôme de l’opéra
1959
N° 509-510
MAC ORLAN Pierre
Le quai des brumes
1955
N° 115
MAILER Norman
Les nus et les morts
1962
N° 814-815-816
MALAPARTE
La peau1959
N° 495-496
MANN Thomas
La montagne magique (tome 1)1960
N° 570-571
La montagne magique (tome 2)1960
N° 572-573
MARGERIT Robert
Le Dieu nu
1960
N° 524
MAURIAC François
Le noeud de vipères1960
N° 251
MERLE Robert
La mort est mon métier
1961
N° 688-689
MILLER Arthur
Les sorcières de Salem1961
N° 700-701
MONTHERLANT Henry de
Les lépreuses
réédité en 1962
N° 49
Les jeunes filles1951 réédité en 1965
N° 43
Le démon du bien1956 réédité en 1965
N° 48
Pitié pour les femmesréédité en 1963
N° 47
MUNTHE Axel
Le livre de San Michele
1963
N° 1110-1111
PEISSON Edouard
Hans le marin1957
N° 257
Parti de Liverpool
1962
N° 855
PEYRE Joseph
Matterhorn1957
N° 280
PLISNIER Charles
Faux passeports1964
N° 1309-1310
RADIGUET Raymond
Le diable au corps
1955
N° 119
ROPS Daniel
Mort où est ta victoire
1954
N° 71-72
ROPS Daniel
L’épée de feu
épé1956
N° 165-166
SIMENON Georges
Le chien jaune
1962
N° 869
SOLDATI Mario
Le festin du commandeur1964
N° 1251
VAILLAND Roger
Les mauvais coups
1959
N° 459
VAN DER MEERSCH Maxence
Pêcheurs d’hommes
1961
N° A7
VARENDE Jean de la
Man
1963
N° 1006-1007
VERCEL Roger
Capitaine Conan
1953
N° 9
WEST Morris L.
L’avocat du diable1963
N° 1046-1047
ZOLA Emile
Le Docteur Pascal
1963
N° 932-933

lundi, août 29, 2005

Lucien Fontanarosa et la Banque de France : les billets de banque français

Lucien Fontanarosa et la Banque de France : les billets de banque français

De 1964 à 1975 , suite à la commande qui lui est faite par la Banque de France, Lucien Fontanarosa se consacre à l’illustration (sous forme d’aquarelles ou gouaches) des billets qui resteront pour la plupart en circulation jusqu’aux années 1990 :
500 frs. - PASCAL (1964)
100 frs.- DELACROIX (1965)
50 frs. - QUENTIN DE LA TOUR (1967)
10 frs. - BERLIOZ (1969)
et pour mémoire, un projet non édité de BALZAC (1975).

jeudi, mars 24, 2005

Les FONTANAROSA : famille d’artistes – Rencontres musicales (prochaines dates – printemps 2005)

Les FONTANAROSA : famille d’artistes – Rencontres musicales (prochaines dates – printemps 2005)

« Une soirée avec les FONTANAROSA : Patrice, Guillaume (violon). Renaud (violoncelle). Frédérique, Virginie, Stéphanie (piano). Jean-Baptiste (comédien). Marielle Nordmann (harpe). Cécile Besse (piano). Aurélie Loilier (chant). Programme : Haydn, Grieg, Donizetti, Verdi, Bartok, Parish-Alvars, Schubert, Lavignac »

Le dimanche 03 avril 2005 à 15:30 THEATRE SAINT LOUIS Rue Saint Louis 64000 PAU
Renseignements : Tél: 05 59 27 27 08

Le MARDI 19 AVRIL 2005 à 20H30
LE PIN GALANT
34, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny
33700 MERIGNAC
Renseignements Tél : 05 56 97 82 82 Fax : 05 56 97 63 96

Mais aussi à Biarritz : renseignements Tél : 05 59 22 44 66

jeudi, février 17, 2005

Lucien Fontanarosa : exposition chez Bernheim-Jeune, Paris – Exhibition at the Bernheim-Jeune Gallery, Paris

"Cette exposition d'un caractère rétrospectif du peintre français d'origine italienne Lucien Fontanarosa (1912-1975) permet de prendre la mesure d'une œuvre ajustée au rythme de la nature. Une vocation acharnée a conduit le condisciple de Humblot, de Rohner et de Brayer sur les chemins d'un épanouissement pictural. Son parcours est riche en expositions, en commandes officielles, en prix illustres jusqu'à sa nomination à l'Académie des Beaux-Arts en 1955. La notoriété qu'il connaît de son vivant, son succès auprès des amateurs qui le retrouvent dans les Salons et lors de ses expositions à la Galerie Chardin à laquelle il reste fidèle de 1947 à sa mort (exposition posthume en 1976) n'ont pas ébranlé cet homme simple et intransigeant, entièrement tourné sur son art. Un enthousiasme et une appétence de la vie transfigurent sa peinture.
Après des débuts où la maîtrise de ses acquis techniques lui vaut le prix de Rome (1936), Fontanarosa acquiert une éloquence picturale. Ses dons, sa virtuosité s'exercent dans des sujets dont il saisit la puissance évocatrice. Sa joie de peindre se traduit en bonheur de l'instant. Elle lui fait transposer le quotidien de sa vie familiale en moments de contemplation rêveuse. Ses enfants, qu'il prend pour modèles, deviennent arlequin et colombine. Ils semblent sortis d'une fête vénitienne.
La couleur, réduite dans les premiers tableaux à quatre ou cinq tons, magnifie la lumière, la fait vibrer dans les fonds émaillés, alors que les ombres modulent les formes pour suggérer un léger relief. Le dessin s'en trouve spontanément ravivé. Longuement mûries, les scènes exaltent émotion et pensée. Ayant des dons d'observation, l'artiste traduit pourtant sa vision au delà de la ressemblance. L'expression doit développer le rythme intérieur des formes et l'inspiration épauler l'harmonie colorée. S'appuyant sur cette faculté d'établir des correspondances et sur cette sensibilité toute musicale, Lucien Fontanarosa a illustré de nombreux ouvrages de Ronsard à Gide, de Mac Orlan à Emily Brontë."

Lydia Harambourg

"This retrospective exhibition of the Italian-born French painter Lucien Fontanarosa (1912-1975) allows us to measure a body of work calibrated to the rhythm of nature. Talent and determination led Fontanarosa – a fellow student of Humblot, Rohner and Brayer – along the road to pictorial development. It was a journey that was rich for him in terms of exhibitions, official commissions, and illustrious prizes, all the way to his nomination to the Académie des Beaux-Arts in 1955. This simple and uncompromising man, always so focused on his art, could not be ruffled by either the fame that he enjoyed during his lifetime or by his popularity with the art connoisseurs that met him at the Salons and exhibitions at the Galerie Chardin – a gallery to which he remained loyal from 1947 until his death (the posthumous exhibition of 1976). In short, his enthusiasm and thirst for life transformed his painting.
After an initial debut in which his ability to master his technical skills earned him the prix de Rome (1936), Fontanarosa acquired pictorial eloquence. His talent and virtuosity came out in the subjects because he was able to grasp their evocative power. His joy of painting translated into a happiness of the moment. It enabled him to transpose the everyday reality of his family life into moments of dreamy contemplation. His children, whom he used as models, became Harlequin and Colombine. It was as if they had stepped out of a Venetian carnival.
The colour, reduced in his initial paintings to four or five tones, magnifies the light and sets it resonating in the background tinctures while the shadows alter the shapes to suggest a slight relief. In this way, the drawing is spontaneously given additional life. The carefully developed scenes glorify emotion and thought. Having a gift for observation, the artist was nonetheless able to translate his vision beyond mere resemblance. The expression must develop the inner rhythm of the forms and the inspiration encourage tonal harmony. By exploiting both his ability to establish connections and his musical sensibilities, Lucien Fontanarosa illustrated numerous works by authors as different as Ronsard and Gide or Mac Orlan and Emily Bronte."

Lydia Harambourg

mercredi, février 02, 2005

Lucien Fontanarosa : decorations in French public institutions / Museums – décorations dans des bâtiments publics / Musées

Many works of Lucien Fontanarosa can be seen in several museums and public institutions in France, for example :

Frescoes and decorations

[1941] Fresco in the Marcelin Berthelot high school of Saint-Maur-des-Fossés (16 m2)6 Boulevard Maurice Berteaux,94100 SAINT-MAURTel. 33- 0 145 11 51 11

[1942-43] Decoration of the Richelieu lecture theatre of the Faculty of Arts in Poitiers

[1950] Decoration of the chapel of the Saint-Camille hospital in Bry-sur-Marne (10 m2)2 Rue des pères Camilliens,94360 BRY SUR MARNETel. 33- 0 149 83 10 10

[1952-53] Decoration of Nogent-le-Rotrou’s high school (4 panels of 3 m2)Lycée Professionnel33 Rue de la Bretonnerie,28400 NOGENT LE ROTROUTel. 33- 0 237 29 30 00

[1955] Decoration of Malakoff technical high school (33m2)85 Rue Louis Girard,92240 MALAKOFFTel. 33- 0 146 42 63 84

[1961] Decoration of Ecole Supérieure Estienne 18 Boulevard Auguste Blanqui,75013 PARISTel. 33- 0 155 43 47 47

[1962] Decoration of the library of the Science Faculty of the Orsay UniversityUniversité Paris Sud,91400 ORSAYTel. 33- 0 169 15 67 50

[1964] Decoration of the ceiling of the Lycée Honoré d’Estienne d’Orves in Nice (celebration of the sea )13 Avenue d’Estienne d’Orves,06000 NICETel. 33- 0 493 97 12 00

[1964] Decoration of the Châtellerault technical high schoolCité Technique Edouard Branly,2 Rue Branly, BP 613, 86106 CHATELLERAULTTel. 33- 0 549 02 52 60- 0 549 02 52 52

[1964] Decoration for the Salon de la Philatélie (stamp collecting fair) then transferred to the central post office in Mâcon3 Rue Victor Hugo71000 MACONTel. 33- 0 385 21 05 50

[1965] Decoration of the Pierre de Ronsard school in the 17th district of Paris (four panels : the four seasons)140 Avenue de Wagram, 75017 PARISTel. 33- 0 147 63 30 55- 0 147 63 16 17

[1966] Decoration of the Lycée Edouard Vaillant in Vierzon41 bis Rue Charles Hurvoy, 18100 VIERZONTel. 33- 0 248 71 17 24- 0 248 71 91 78

[1968] Decoration of the Gaston Berger high school in Lille (on the theme of sports)Avenue Gaston Berger, 59000 LILLETel. 33- 0 320 49 31 59

Museums

[1939] SS. Cyril and Methodius International Foundation - Art Gallery Sofia - Bulgarie (Figures with a guitar)Alexander Nevsky Square, 1-19 February Street, 1000 SOFIA / BULGARIATel. 88 49 22

[1943] French State purchase, for the Château-Gontier city hall - Mayenne (Horses)23 Place de la République, 53200 CHATEAU GONTIER / FRANCETel. 33- 0 243 09 55 55

[1947] French State purchase for the French Ministry of Finance (Pears and lemons) now at the Roubaix Art and industry Museum
Musée d'art et d'industrie 17 Grand Place, 59100 ROUBAIX / FRANCETel. 33- 0 320 66 46 93

[1950] City of Paris purchase ( Neuilly sur Marne lock-gate - 1943) deposit at the Musée de l’Ile de France in SceauxDomaine du Parc de Sceaux, 92330 SCEAUX / FRANCETel. 33- 0 146 61 06 71

[1974] Musée National du Sport (French national sport Museum) - Paris - (The boxer - 1957)Parc des Princes, 24 Rue du Commandant Guilbaud, 75116 PARIS / FRANCETel. 33- 0 140 45 99 12

mercredi, janvier 19, 2005

Lucien Fontanarosa, par Michel Ciry

“ Il est accordé à certains êtres - ils sont très rares - de naître nantis de tout ce qu’on peut rêver de posséder qaund on vient au monde, j’entends, des dons exceptionnels, la beauté physique et celle de l’âme, autrement dit, tout ce qu’il importe d’obtenir du destin. Ce fut le cas de Lucien Fontanarosa grand artiste et homme d’une telle qualité que j’ai considéré cet athée comme étant un saint qui s’ignorait. Quand je le lui disais, il s’esclaffait d’un rire demeuré juvénile bien au-delà de la jeunesse, ce qui ajoutait encore de l’éclat aux traits qu’il avait superbes, d’un classicisme qu’on retrouvait dans sa peinture, noble caractéristique qui n’empêchait nullement cette œuvre d’être d’une originalité des moins répandues et parfaitement de son temps. Fontanarosa était si doué qu’il fallait beaucoup l’aimer pour ne pas le haïr à force d’envie. En effet, tant d’aisance au sein de la rigueur qu’impose le désir de réaliser une œuvre épargnée de tout fléchissement confine à la provocation confraternelle. En fait, meilleur des confrères, Fontanarosa ne visait aucunement à défier mais, de par l’immensité de ses dons il ne pouvait éviter que sa production soit d’une supériorité incommodante pour la plupart d’entre nousExcellant en tous genres, il évoquait Venise, le canal Saint Martin ou les beautés de la Provence avec autant de bonheur qu’il en apportait dans l’exécution de natures mortes où la musique joue un grand rôle,... Doté d’un précieux sens de synthèse, il lui suffit d’à peine suggérer pour plonger autrui dans une atmosphère dont la sensible intensité entraîne un délicieux envoûtement visuel contre lequel on ne peut rien, ce bon magicien des brosses étant d’un pouvoir sans limites dès qu’il a décidé par le truchement d’une touche magistrale de nous tenir à merci de la plus plaisante façon qui soit... L’œuvre de ce dionysiaque mesuré est un vibrant hymne clamé à la gloire de la nature, et donc à celle du Créateur de toutes choses; c’est en cela qu’à l’insu de son auteur elle est religieuse, quelque sensuelle qu’il lui advienne souvent d’être... » Michel Ciry

vendredi, janvier 14, 2005

Lucien Fontanarosa, par Guy Vignoht : “ Il incarnait le bonheur. Le bonheur ne devrait pas mourir. ”

Pierre Mac Orlan, qui me recevait les dimanches dans son appartement sombre de la rue Constance à Montmartre, me disait que Lucien Fontanarosa, en illustrant le Quai des brumes et la Bandera, lui apportait du soleil de Venise et de Sienne. “ C’est un exégète, écrivit-il, qui sait compléter un livre en s’incorporant avec une sensibilité très personnelle dans la vie présentée par un écrivain... C’est un témoignage incomparable de l’intelligence, de l’honnêteté visuelle de l’artiste. Son capital d’illustrateur est considérable, sa destinée est lumineuse. ”Lucien Fontanarosa est né en décembre 1912 à Paris. Sa jeunesse, c’est Paris et l’Italie. A l’Ecole Estienne, il rencontre Jacques Ratier qui devient son ami puis son marchand. En 1933 et 1934, il expose à la Société nationale des Beaux-Arts, obtient une bourse de voyage et va peindre en Espagne et au Maroc. En 1937, il entre, avec Annette Faive, aussi peintre (qui deviendra sa femme), à la Villa Medicis à Rome pour quatre ans et se passionne aussi pour la musique. Le monde entier connaît aujourd’hui ses trois enfants musiciens : Patrice, né en 1942, Frédérique née en 1944, Renaud né en 1945 dont il fit un remarquable portrait à la cithare. Il entre à l’Institut en 1955, expose en Angleterre, aux Etats-Unis, au Japon, en France et passe ses étés en Provence : le Palais de la Méditerranée à Nice organise en 1973 une vaste rétrospective de ses peintures. Son audience est internationale. Il participe à des expositions collectives. Il fut Premier Grand prix de Rome en 1936 (âgé de 24 ans), Grand Prix de la Ville de Paris et Médaille vermeil, Grand Prix des Peintres Témoins de leur Temps. Ses toiles furent acquises par l’Etat, le M.A.M. et par les villes françaises (Cambrai, Chartres) et étrangères (Sofia, Nottingham).
C’est à Lyon, après la Libération, que je vis l’un de ses plus admirables portraits, au musée. Ce fut une révélation. Car Lucien Fontanarosa a participé au Salon des “ Moins de Trente ans ” en 1941, organisé par Virginie Bianchini, avec deux toiles : Canal de la Villette et Canal Saint Martin. Il habitait alors 97, rue Compans à Paris. Sur la même cimaise on voyait les oeuvres de Maurice Verdier, Claude Schurr, Pruvost, Patrix, Malclès, de Rosnay, Savary, Ciry. Le critique Vanderpyl écrivait dans Paris-Midi en 1941 que Fontanarosa s’imposait aux “ Moins de Trente Ans ” par son calme réfléchi et la finesse de sa palette. Or c’était la guerre, les privations et, en art, l’influence misérabiliste de Francis Gruber. Ses amis furent Nicolas de Staël, Rohner, Humblot, Brayer. Je crois que ses vrais amis de pensées ont été cités par les plus grands écrivains qui font la relation entre Fontanarosa avec l’école italienne, celle de Guardi ou Canaletto (René Huyghe). Sa palette avait atteint une grande pureté native, celle du jardin des délices, celle de la lumière au goût de miel. La translucidité lumineuse est, en effet, non seulement dans la coupole de la Salute, du Palais des Doges ou de San Giorgio. Elle fait chanter ses guitaristes et ses violonistes sur ses toiles dont l’une est intitulée le Bonheur. La lumière caresse ses portraits étonnés dans leurs beaux regards dignes de certaines oeuvres de Goya : Annette, le petit chasseur, la jeune fille aux pastèques. Odalisques ou enfants rêveurs éclairent le spectateur. On y retrouve son enfance, ses printemps, ses étés avec les fleurs et le soleil, la musique et la vie, les fruits appétissants des peintres de la nature silencieuse de la Hollande du XVIIè siècle avec la mystérieuse alchimie des ocres clairs, des rouges et des bruns particuliers et le maniérisque baroque en moins.
On partage le sourire de l’Ange de Reims dans le silence, les ombres légères, l’émerveillement silencieux des adolescents : ceux qui ont leur petit bateau dans les bras ou leur premier archet de violon. On retrouve le goût latin, toscan, de l’harmonie, cultivé, sensuel et généreux magnétiquement chaleureux sous ses pinceaux ou dans la pureté de son dessin non seulement dans ses toiles mais dans ses multiples décorations murales : à Liège, à Poitiers, à St-Germain-en-Laye et dans un appartement du regretté paquebot France, lorsque la France faisait travailler des artistes de génie comme lui. En 1957, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Car non seulement son œuvre peint est considérable mais il nous a légué de rarissimes lithos en noir ou en couleurs, des dessins et des illustrations de plusieurs centaines de livres d’art et de livres de poche : Zola, Dorgelès, Carco, Hemingway, Céline, Cesbron, Camus, Mauriac, Colette... et bien d’autres. Peintre représentatif de cette lignée dans la finesse et la sensibilité françaises venue de François Clouet, il n’est pas étonnant qu’il illustra entre autres, les œuvres de Ronsard et qu’il fut le peintre des Amours. Soudain en 1975, cette lumière qui pétillait dans ses toiles comme du champagne, s’éteignit. Il est mort le poète. Son ami Gilbert Cesbron écrivit ce que nous avons tous ressenti avec ses enfants, son épouse, son frère Dominique, le photographe des peintres : “ j’ai reçu la mort de Fontanarosa comme une blessure, une douleur, une injustice. Comme un contresens aussi. Pour des milliers d’entre nous il incarnait le bonheur. Le bonheur ne devrait pas mourir. Il me semblait que le monde entier, les fleurs, les fleuves auraient dû prendre le deuil... ” Enfin, devant ses musiciens qu’il peignait en 1943 et qu’il engendrait dans sa chair pour la postérité “ les écoutant, les applaudissant, il nous est, il nous sera impossible de ne pas les revoir (Georges Auric). Fontanarosa nous a légué, selon ses propres termes, son refus de la confusion “ qui couvre tant de faiblesses, tant d’abandons et qui prend cyniquement le nom de liberté “ (sic) ”.

vendredi, janvier 07, 2005

Lucien Fontanarosa, par Michel Ratier, Galerie Chardin, Paris

"Un regard sur le bonheur, la joie, la vie dans ses formes les plus vibrantes."

Fontanarosa, peintre français d’origine italienne... Cette dualité immédiate, suggestive, marque sa vie et son œuvre. La résonance même de son nom, des séjours fréquents en Vénétie, au cours de ses premières années, le sentiment d’être italien, le “ climat méditerranéen ” contribuent certes à sa formation personnelle, à l’ébauche de sa vision. Vouée dans les années 1940 à une gamme sévère de quatre à cinq tons contrastés, posés à plat, la palette du peintre, au cours des années, s’élargit et s’enrichit. Vers 1952 elle gagne en vigueur, en intensité : renonce au parti qu’elle tirait d’une sobriété jugée nécessaire. La couleur témoigne d’une véritable maîtrise. Elle exalte la lumière qui émaille le fond des compositions de larges raies ; elle nuance les ombres, les reliefs, modèle les formes, capte les transparences, vivifie les chairs. Elle se traduit par une sensation isolée, mais cerne par sa puissance mystérieuse la qualité d’un spectacle, devient valeur. La nature suscite partout l’attention amusée de Fontanarosa, stimule son imagination. La rigueur, les exigences de la construction n’effacent pas la qualité du sentiment éprouvé, laissent filtrer cette “ folie des débuts ” dont parle l’artiste.
L’harmonie triomphe de la géométrie, l’aisance de la sévérité... Amoureux des reliefs, du caractère, des nuances, Fontanarosa aborde chaque pays, chaque peuple, chaque ville, avec le même respect, la même tolérance, le même enthousiasme. Il échoit alors au peintre d’accorder la singularité de l’objet avec sa sympathie pour lui ; de saisir, pour nous le communiquer, le langage intime, voilé, permanent, éternel, des êtres et des choses. L’organisation de la composition, le souci de garder l’émotion première, l’équilibre des couleurs, des formes, n’interviennent que dans la mesure où la beauté, l’harmonie, la vie peuvent y régner. Résolue à enrichir son originalité en dépit des courants contraires, peu soucieuse de forcer l’adhésion par les seules habitudes du talent, de donner aux autres, de peur de les décevoir ensuite, la sensation de l’évasion passagère, l’œuvre de Lucien Fontanarosa ouvre, par un tracé qui lui est propre, les voies d’un univers meilleur où l’on peut trouver à loisir, bonheur, équilibre charnel, sensible, musical, du monde et de l’âme humaine.
Michel Ratier

jeudi, janvier 06, 2005

Lucien Fontanarosa : commentaire

“Je crois que toute création comporte, au début, une aventure, une angoisse, et un cheminement pour arriver à cerner l’émotion de l’artiste. Cette dernière se traduit, sur la toile, par des tons dominants, d’autres plus atténués. La rigueur doit suivre le sentiment et l’ordre succéder à ce que l’improvisation peut avoir de rapide et à la mise en place des éléments. Si une toile a besoin d’une construction, la construction ne doit pas s’imposer au détriment de l’inspiration colorée, de la recherche et de la création de formes. Même une œuvre habile, bien menée à son terme, ne saurait vraiment émouvoir s’il lui manque cette “ folie des débuts ”. Ainsi la pensée, la conception du sujet, de sa qualité, de ses rapports étroits avec la vie enrichissent l’idée initiale qui ne perd rien de son dynamisme. Au fond, tout se passe comme si l’artiste, tel l’orchestre, essayait au milieu des sons aigus et graves, de développer un rythme intérieur, de lui trouver des prolongements mélodiques et de nous amener insensiblement au centre de sa vision.”
Lucien Fontanarosa
Propos recueillis le 24 octobre 1963 par Michel Ratier

jeudi, décembre 30, 2004

Lucien Fontanarosa chez Bernheim-Jeune - Paris

  • Les oeuvres du célèbre peintre français Lucien Fontanarosa (1912-1975) sont exposées en permanence chez Bernheim-Jeune, 83 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris - tél : 01 42 66 60 31.
Jusqu'en janvier 2005 : une sélection de paysages, de natures-mortes, de compositions sur le thème de l'Enfance et de la Musique.

Lucien Fontanarosa (1912-1975)
Repères biographiques

1912 Lucien Fontanarosa naît le 19 décembre à Paris. Son enfance est partagée entre Paris et l’Italie.
Tout jeune, attiré par le dessin, on peut voir Lucien Fontanarosa dès l’âge de douze ans, crayonner dans la rue, sur les quais, en banlieue. Si bien que plus tard il aura l’impression d’avoir toujours dessiné.
1927 Il entre à l’Ecole Estienne à Paris dans l’atelier de dessin lithographique.
1932 Il entre comme élève libre à l’Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts dans l’atelier de Lucien Simon.
1934 Il expose à la Société Nationale des beaux-arts " Les Musiciens ".
Il obtient une bourse de voyage de l’Etat et part pour l’Espagne.
1936 Premier achat de l’Etat. La Ville de Paris lui décerne le Grand Prix d’Afrique du Nord et il séjourne un an au Maroc. Puis il revient à Paris pour se présenter au concours de Rome. Il obtient le Premier Grand Prix de Rome.
1937 Son séjour à la Villa Médicis lui permet de travailler dans les Musées et de voyager en Toscane, en Vénétie,...
1939 L’Etat lui commande la décoration d’une des quatre entrées du Pavillon de l’Eau à Liège, en Belgique. Il exécute ce travail avec un autre artiste peintre, Annette Faive, qu’il a rencontrée à l’atelier Lucien Simon en 1933 et qui va devenir Madame Lucien Fontanarosa. A son retour de Rome il s’installe dans un nouvel atelier aux Buttes-Chaumont au 97 rue Compans. A la guerre il est mobilisé dans l’infanterie.
1942 Achat de l’Etat pour le Musée National d’Art Moderne " Les Buttes-Chaumont ". Naissance de Patrice Fontanarosa.
1943 De retour de captivité, son ami Jacques Ratier crée la Galerie Chardin, 36 rue de Seine à Paris, où il exposera désormais régulièrement.
1944 Naissance de Frédérique Fontanarosa.
1945 Il devient membre du Jury à l’Ecole Nationale des beaux-arts. Voyage en Bretagne.
Lucien Fontanarosa entreprend une activité régulière d’illustrateur d’ouvrages qui restera abondante tout au long de sa carrière ( romans de Gide, Giono, Malraux, Montherlant, Mac Orlan,... poèmes épiques du Moyen Age,...). On dénombre près de mille illustrations dans cinquante neuf ouvrages.
1946 Nommé membre du jury au concours de Rome et professeur de l’Académie américaine de Fontainebleau. Naissance de Renaud Fontanarosa.
1947 Première exposition à la Galerie Chardin. Achat de l’Etat " Le pichet d’étain " et " Nature morte aux poires et citrons ".
1949 Deuxième exposition particulière à la Galerie Chardin. Il expose " La répétition " au Pavillon de Marsan.
1950 Exposition particulière à Lyon et voyage en Toscane.
De 1950 à 1974, il illustre plus de 120 couvertures du Livre de Poche (Camus, Cesbron, Dumas, Gide, Hemingway, Montherlant,...).
1954 Sur le thème de la Musique il présente sa troisième exposition particulière à la Galerie Chardin.
1955 Elu membre de l’Institut à l’Académie des Beaux-Arts.
1956 Exposition à la Galerie Marlborough de Londres.
1957 Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur au titre de l’Education Nationale. Il expose à la Galerie Leandro à Genève (jusqu’en 1967).
1958 Exposition à la Galerie Chardin. Nommé professeur de dessin et d’enseignement plastique à l’Ecole Polytechnique. Achat de la Ville de Paris " Le dimanche au bord de la Marne ".


1961 Décoration de l’appartement " Roussillon " du paquebot France et fresque à l’Ecole Estienne. Il obtient le Grand Prix de la Ville de Paris.
1962 En mai il présente sa cinquième exposition à la Galerie Chardin sur le thème de Venise. Il exécute une vaste décoration pour la bibliothèque de la Faculté des Sciences d’Orsay.
1963 Exposition à la Palm Beach Gallery en Floride. Télégrammes illustrés pour les Postes et Télécommunications. Exposition à la Galerie Verrière à Lyon (jusqu’en 1967).
1964 Il installe son atelier au 32 Cité des Fleurs dans le 17ème arrondissement de Paris. Décoration du plafond du lycée Honoré d’Estienne d’Orves à Nice.
La Banque de France lui commande des aquarelles pour les billets de 500F (Pascal, 1964), 100F (Delacroix, 1965), 50F (Quentin de la Tour, 1967), 10F (Berlioz, 1969).
1967 Il participe à une exposition de groupe au Palais de la Méditerranée à Nice.
1969 Les Editions Pierre Cailler de Genève éditent un ouvrage sur l’artiste et son œuvre.
1971-1972 Il édite six lithographies sur Venise imprimées à l’atelier Mourlot.
1973 Le Salon des Peintres Témoins de leur Temps à Paris où il expose régulièrement depuis 1955 lui décerne le Grand Prix 73. A Nice, le Palais de la Méditerranée présente une rétrospective rassemblant cent cinquante de ses œuvres.
1974 Il rend un ultime hommage à la jeunesse, à l’amour, à la vie en exposant aux Peintres Témoins de leur Temps "Les amoureux dans la ville ". La toile " Le boxeur ", 1957, entre au Musée du Sport.
1975 Il travaille à la préparation d’une exposition qui doit avoir lieu au printemps 1976. Mais à la fin du mois de mars son état de santé nécessite son hospitalisation. Il meurt quelques semaines plus tard, le dimanche 27 avril.
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Depuis sa création en 1985, à l’initiative d’Annette Faive-Fontanarosa et de Stéphane Löber, l’Association Lucien Fontanarosa apporte sa contribution à la présentation d’expositions à Paris et en province. Depuis 1993, les œuvres de Lucien Fontanarosa sont exposées en permanence chez Bernheim-Jeune (83 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris).
En 1993, la Ville de Paris rend hommage à Lucien Fontanarosa en inaugurant le Square Lucien Fontanarosa dans le XVIIème arrondissement. En avril 1995, à l’occasion du vingtième anniversaire de sa disparition, une plaque commémorative est posée au 32 Cité des Fleurs, Paris XVIIème.
Les œuvres de Lucien Fontanarosa, pour l’essentiel dans des collections particulières, sont conservées au Musée National d’Art Moderne à Paris, au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, au Musée d’Ile de France à Sceaux, au Musée du Sport à Paris, à la Caisse Nationale de Crédit Agricole à Paris, aux Musées d’Albi, Boulogne-Billancourt, Cambrai, Chartres, Roubaix, Sofia (Bulgarie), Bejaia (Algérie),...
Lucien Fontanarosa est également l’auteur de nombreuses fresques et décorations issues de commandes publiques : Ecole Estienne à Paris, Lycées de Nice, Lille, Nogent le Rotrou, Chapelle de l’Hôpital de Bry sur Marne,...

Renseignements, biographies : www.fontanarosa.com